Quel vélo pour ma pratique ?
Le choix d’un vélo va reposer avant tout sur le type d’épreuves que vous envisager de parcourir et sur votre niveau de pratique.
Le vélo de Course traditionnel, facile à aborder en termes de position, et polyvalent sera la solution idéale pour les débutants et ceux pratiquants le triathlon de manière occasionnelle. Il est possible de trouver des vélos de ce type à la fois confortables et performants à des prix raisonnables. Un modèle en aluminium pourra largement faire l’affaire.
Un modèle carbone de ce type pourra quant à lui convenir au triathlète plus confirmé souhaitant s’aligner sur des épreuves très vallonées voire montagneuses car ces vélos sont plus légers, plus maniables et plus réactifs.
Les vélos classiques sont par ailleurs les seuls autorisés sur les courses où le drafting est autorisé.
À l’inverse, un vélo de chrono (CLM ou Triathlon) prendra tout son sens sur un triathlon au profil peu vallonné et a fortiori sur de longues distances grâce à sa rigidité exceptionnelle et à son aérodynamisme maximal, étant entendu que 20 à 30 % de la résistance aérodynamique proviennent du vélo, les 70 à 80 % restants étant imputables au cycliste lui-même.
Gardez cependant en tête que ces vélos nécessitent cependant plus de puissance et de technique afin de délivrer tout leur potentiel. Il faut souvent plusieurs années de pratique pour garder une position aérodynamique tout en ayant un pédalage efficace pendant plusieurs heures. Sans compter que les virages, en particulier en descente sont bien plus délicats à négocier, et qu’ils sont généralement plus lourds.
Il est donc compliqué d’envisager de ne s’entraîner qu’avec un vélo de ce type. En revanche, en deuxième vélo dédié aux entraînements spécifiques et aux compétitions se justifie pleinement.
Si votre projet concerne un premier achat de vélo, un vélo Route classique vous permettra plus facilement de progresser et de prendre du plaisir, en variant les positions et en profitant pleinement des paysages, le tout avec un plus grand sentiment de sécurité.
Pour ceux recherchant un vélo et une position aérodynamiques mais sans perdre en polyvalence et en confort de pilotage, une solution intermédiaire intéressante est d’adapter un modèle traditionnel aux spécificités du triathlon en jouant sur l’équipement. C’est ce que nous allons voir maintenant.
Quel équipement pour ma pratique ?
Moyennant un investissement minime au regard de l’achat d’un vélo de triathlon, on peut ainsi transformer son vélo classique en modèle parfaitement adapté au triathlon sans perdre la polyvalence d’un vélo de course.
Au niveau de l’assise, cela passe par l’installation d’une tige de selle droite et une selle typé « triathlon » avec un bec raccourci afin de venir positionner le bassin pile au-dessus de la boîte de pédalier. Outre un pédalage très efficace, cette position favorise la transition vers la course à pied.
Au niveau du poste de pilotage, cela passe par l’ajout de prolongateurs permettant de bénéficier de la performance de la position couchée sur les portions les plus roulantes. Résultat, un vélo prêt à affronter tous les types de sorties et d’épreuves, avec plus d’aérodynamisme mais sans perdre en sécurité en descente et au freinage.
Sur le plan de la transmission, le changement de vitesses est généralement moins fréquent en triathlon qu’en cyclisme sur Route. L’importance du groupe est donc un peu moindre.
Cependant, une transmission électrique représente un vrai plus en matière de vélo de Triathlon car, selon les marques de transmission, on peut ajouter plus ou moins de commandes supplémentaires à positionner au grès de ses envies, évitant d’aller chercher systématiquement les leviers en bout de prolongateurs. Idéal notamment dans les phases de relance ou en montée.
QUELLES ROUES POUR MA PRATIQUE ?
En triathlon, le choix des roues est crucial pour optimiser l’ensemble et bénéficier au mieux des caractéristiques du cadre. Ce choix se fera essentiellement en fonction des parcours empruntés et des conditions météorologiques.
La plupart des triathlètes ont au moins deux paires de roues dont une paire de jante basse basique pour l’entraînement et une ou plusieurs paires pour la compétition.
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Jante basse
On optera pour une jante basse et légère garantissant des ascensions nerveuses et des accélérations fulgurantes pour une utilisation en montagne.
Un modèle entrée de gamme sera également parfait pour les entraînements sur les routes de mauvaise qualité et durant les mois d'hiver où le matériel est mis à rude épreuve.
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Jante plus haute et profilée
On privilégiera une jante plus haute et profilée sur des parcours plats ou vallonnés pour ses performances en termes d’énergie cinétique et d’aérodynamisme.
Le complément indispensable à un vélo typé Triathlon / CLM.
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Roue lenticulaire
Les plus ambitieux pourront utiliser une roue lenticulaire si les conditions météorologiques le permettent (absence de vent). Ces roues sont cependant exigeantes à emmener, tant physiquement que techniquement et requièrent donc une bonne maîtrise. À réserver aux triathlètes confirmés et de haut niveau.